Le voilà le second billet "Laponie" tant attendu par nos 10 followers ! La thématique est cette fois-ci purement halieutico-piscicole, avec quelques clichés et autres histoires de pêche miraculeuse. Pour ceux qui souhaitent prendre connaissance des lieux et du contexte, ça se passe dans le billet juste en dessous (intelligemment nommé "part1."). J'admets qu'il n'est guère facile de commencer la rédaction d'un tel billet. Je voulais avoir un plan d'écriture mais ça n'aurait servi à rien, nos quelques tristes followers veulent voir du poisson et non pas lire le texte d'un mec qui se perd dans des mots mal choisis. Pour quand même vous faire chier, je suivrai un plan des plus complexes : Partie 1. Pikes Partie 2. Perches Il est parfois bon d'aller au plus simple, notamment pour satisfaire les 30% d'illétrés qui nous suivent, et qui d'ailleurs ne savent aucunement que je parlent d'eux. 1. Pikes C'est à l'évidence le poisson qu'on est "un peu" venu chercher dans ces contrées lointaines. On a été assez gâté, plus que l'an passé. Mieux donc.. mais pas non plus au sommet. On a eu à faire à des pikes dormeurs le matin (TOUS les matins, une blague..) et plus coopératifs l'après-midi. De manière générale, beaucoup d'agressivité mais pas une féroce envie de manger, avec une température de l'eau à 23-24 °C tout au long de la semaine ! (normales à 16°C). Pour donner un ordre de grandeur on a, à 3 bateaux de 2 personnes, capitaliser au moins 1500 touches sur la semaine, mais "seulement" environ 450-500 au sec, avec des journées de pointes rageantes à 80 touches / 15 fishs par personne (On aura ce jour là vu un Vince littéralement péter une durite.. S'il avait eu une arme lourde, il en aurait abusé). De rares coffrages en règle, on aura aucunement galérer à décrocher les poissons, un bon point. D'un Point de vue gabarit, on s'en sort très bien, avec une moyenne honorable à 75-80 cm avec 8 poissons métrés (dont 118 et 2*115), foule entre 90 et 100, et un gros gros tas entre 75 et 90. On notera la perf de Yann, qui est non seulement PIKE MASTER en nombre, mais aussi en taille (118). Bravo l'artiste, heureusement que t'as pas de femme.. En bref, on s'est éclaté comme l'an passé, du fish en nombre, des actions de malades, des moment d'euphorie, foule de doublés, de bons moments entre potes, à vivre et RE-vivre ! 2. Les perches De l'indécence, en veux-tu, en voilà...Furieuses les zebrées lapones ! Éteignez Youtube et ses perch-Pro. On l'aurait gagné de loin et tous les jours. La moyenne de taille est démentielle, on est à + de 30 cm; les 35-40 représente 20% des poissons, et on fera, sans trop les pécher ni les chercher (sauf à quelques occasions bien choisies), du 40, 41, 42, 43, 46 cm. Du délire complet. Pour vous donner une idée, Sur un lac avec le collègue Pierrot, et pour la seule fois du séjour, on se prend 1h30 pour exclusivement pêcher la perche : 150 poissons et une bourriche à 30 kg +, impossible a soulever, même à deux (cf vidéo ci-dessous) Pur paradis si vous appréciez, comme moi, les punkettes. Allez, plus que 9 mois et 2 semaines !
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Le pèlerinage annuel suédois, en terre lapone, au paradis, est clos... :/ Retour à la dure réalité, aux paysages alsaciens et à des quantités de poissons plus standards. On retracera notre voyage en 2 articles. Dans ce premier post, l'amuse-gueule. Que nenni ! Pas d'animaux marins, pas de leurres, que du paysage et autres animaux terrestres. J'aborderai la pêche dans un second article, plus complet et plus riche en photos et vidéos. Comme l'an passé à la même période, notre groupe de 6 (Knackes + Yann + Marcus) est parti avec notre cher guide North & Pike Adventure (page facebook : North&pike Adventure). Après une seconde escale à Luléa, nous terminons notre périple en voiture, 250 km dans les terres sacrées. Les environs sont tout en lacs et rivières, qui occupe 30% de la surfaces au sol dans un rayon de 100 km. Les plus petits lacs font plus de 1000 hectares, les gros, plus de 40 000. Après un long périple de 14 heures, nous arrivons enfin sur le charmant "hameau" de Mellanstrom et son camp de pêche (génère 100% des emplois de la ville -2-). Globalement on trouvera deux types de spots : Rivières et surtout, grands lacs. Quel que soit la typo, on cherchera Les roselières ou/et les cailloux, qui constituent de bonnes planques pour maître pike et Mme Zebrée. Certains lacs sont typiquement arborés de roselières, certains autres aucunement, car les cailloux les constituant ne permettent pas la pousse de plantes. En 2017, nous nous étions plaint de conditions de pêche très difficiles l'ayant rendu peu prolifique (toujours mieux qu'ici hein..) : Vent de feu, pluie et nuages permanents, 13 °C extérieur, eau à 12 °C, bref.. le pôle nord comme on pourrait l'envisager en été. Cette année, notable changement de conditions : on aura droit tout au long de la semaine à des température plus que clémentes, oscillantes entre 25 et 30 °C au max, du grand soleil et une eau entre 21 et 24 °C, parfait pour la baignade. Autant vous dire qu'on aura passé, d'une année à l'autre, deux semaines abyssalement aux antipodes ! Les conditions clémentes et la luminosité auront eu le mérite de nous re-faire découvrir la nature chatoyante lapone et ses paysages sous un nouvel angle, plus en couleurs, en fleurs, en lumière et contraste : On s'en est mangé plein les yeux à en faire fondre le cristallin. Premier jour, une arrivée sur le camp en grande pompe : sous un soleil de plomb et un vent absent. J'entre dans notre chalet et ouvre la fenêtre. Premier éclat, une famille de reines broute la verdure 30 mètres devant la fenêtre, en bordure du lac. Je crois qu'on est dans l'ambiance ;) Vous avez dit Dépaysant ?! Je suis encore sous le coup de l'émotion de cette première scène dans ce paysage de conte de fées. Imaginez l'excitation qui monte. Tu n'as d'autre réaction que de balancer tes valises et monter ton matos. A propos des animaux de la régions, on aperçoit plus d'élans et reines que d'hommes lors de nos déplacements. Il nous faut contrôler notre vitesse sur les routes, le principal danger sont ces bestioles qui ont pris l’habitude de l'homme, et campent par troupeaux sur les routes. Pour les faire déguerpir, c'est parfois la guerre, klaxons et autres coups d'accélérateur ne sont parfois d'aucun effet. Le camp peut accueillir jusqu'à 24 personnes et Inger et Morgen, nos fantastiques gérants et serviteurs, possèdent une flotte de 12 bateaux répartie sur les lacs alentours. Sur demande, il y a possibilités de rameuter des bateaux sur certains spots et ainsi satisfaire toutes les envies. Tous les bateaux sont correctement équipés (sondeurs, moteurs thermiques 20 CV, electrique arrière), et sont de dimensions honorables pour 2 pêcheurs (+/- 4 mètres). Il faut bien cela sur certains lacs où la navigation est plus que dangereuse ! C'est à vivre pour le croire.. Ah oui, j’oubliais la thématique: les paysages ! Selon les lacs, on peut passer du coq à l'âne. On trouveras tous types de panoramas et couleurs. Mullejaur Mullejaur est le "petit" lac de la région, avec ses 2000 hectares environ. Il est très poissonneux et vivant, entouré de roselières qui abritent, vous vous en doutez, nos partenaires de jeux. Le pikes sont en moyenne cette année d'un très bon calibre et vous trouverez du metré ++ et de la pizza en grand nombre. Uddjaur La mecque du BIG Pike! Lac aux dimensions démesurées (celui au nord de mellanstrom), tout en cailloux, cassants, et îlots rocailleux. Pêche du pike plus difficile mais de gros sujets souvent à la clef. Botjaur Un "nouveau" lac, exploité par le camp depuis cette année. Il est assez fréquenté par les locaux. Le plus jolie en terme paysagé. Tous types de poste en typo (cailloux, roseaux, cassants, langues, hauts-fonds). Des perches en pagaille et du pike évidemment. Un des changement auquel il n'est guère difficile de s'adapter pour un pêcheur, demeure l'absence totale de nuit dans ces contrées polaires. On observera une baisse de luminosité entre 23h et 2h30 du matin. Une baisse qui n'empêche aucunement de pratiquer. Les bons barbecs font partie de la tradition du midi. Cette année, nul besoin de se réchauffer, mais simplement de laisser aller cet instinct humain et plutôt masculin.. Les perches raviront souvent nos papilles. Ne hurlez pas, extrémiste du nokill, vous n'imaginez pas une seconde la population démentielle de perches dans les parages et la qualité de leur chair. Nul besoin d'artifice, un peu de sel et c'est le paradis. Un big-up a Marc, capable de lever les filets avec un couteau de playmobil ! Qu'est-ce qu'on était bien... Hein Vince qu'on était bien aux urgence d'Arjeplog devant ce tableau qui en dit long sur leur travail quotidien. :) Encore 10 mois à attendre. :)
Hier soir, le 5 juillet, enfin, on assiste à un changement de météo qui laisserait présager du meilleur : orage et pluie après une longue période plutôt caniculaire et peu poissonneuse..
La pluie doit continuer le matin du 6 et Je bosserai... évidemment :/ mon cousin le knackes Vince aura la chance d'être sur le plan d'eau qui ces derniers temps, s'est avéré TRES non-prolifique. Chaque touche était une lutte, un quasi miracle... rien de très reluisant. Le soir du 5 juillet, il me dit qu'il va tenter le plan d'eau, la météo les a potentiellement réveillé, c'est un risque autant qu'une chance à saisir ! A 10h, ce vendredi 6, assis sur la chaise de mon bureau, ne cessant de rêver à du gros pike en regardant cette fine pluie gracieusement s'écouler sur ma fenêtre, je lui envoie un SMS : "Alors t'en es a combien ?". Réponse qui ne tardera pas "15, c'est la folie!".. Je deviens nerveux, très nerveux... Je décide sur un coup de tête et de réalisme sans faille, de le rejoindre pour la pause de midi ! Allé, 1h30 de pêche en vite fait. J'espère bien qu'il y aura encore un peu d'action car le beau temps arrive doucement mais surement. à 12h c'est l'abordage. Dans les premières 20 mins, des touches pas franches, non concrétisées, mais ça tape! On explorera des zones rapidement jusqu'à se dire qu'on allait tenter de taper du FAT pike en montant des leurres plutôt FAT, dans des zones plutôt profondes. On s’arrêtera sur une zone en abord de fosse, motivé par la présence de brèmes et de carpes. Il nous reste 50 minutes, on décide de matraquer cette zone avec des leurres bien gros.. Le tout pour le tout ! c'est un tapis ! Pari gagné, en peu de temps on tapera 65, 70, 75 et le dernier, 103 !! Tout est allé très vite et très fort ! Purement dingue, après une période de dizette plutôt longuette, un pluie et tout change du tout au tout ! Vince en touchera 20 entre 7h et 13h30 la pêche, c'est fou FOU FOU ! Retour, après 10 mois d'absence, sur nos terres aquatiques sacrées. Le seul, l'unique plan d'eau a peu près potable pour floater en toute légalité en Alsace et alentours ! J'ai pris soin de poser ma matinée et d'arriver relativement tôt sur les lieux. Palmes en mouvement à 6h30. J'ai un bon créneau de 4h30 devant moi. Avec les chaleurs, le becs étant très difficiles, je me décide a chercher exclusivement Madame zébrée. je regretterai un peu ce choix quand je constaterai que les brocs étaient en chaleur entre 6 et 8h. Tant pis, ça n’altérera pas la qualité de la session. La grande tradition sur ce plan d'eau, c'est le Pilker sur banc de perches, encore faut-il 1. Localiser les bancs en activité, et 2. Trouver le pattern qui te ramènera des pelleteuses de fish. De prime abord, il y a vraiment beaucoup de fish a l'écho en bordure, mais les 30 premières minutes sont assez laborieuses, des touches par-ci par-là, 7 perchettes capturées. Pas l'énorme festin escompté. Je tourne sur le plan d'eau pour constater la profondeur de tenue des poissons. Là, c'est entre 5 et 8 mètres, avec parfois du fish dans toute la couche d'eau. Au delà de 8m, cela devient le grand désert. Aussi, Les perches sont clairement décollées du fond, et chasse le petit blanc collé au substrat. En gros, sur des fonds de 7 mètres, par endroit, le pilker ne touchera jamais le fond ! La pêche est simpliste : Je marque un arrêt à 2m sous le float, en jiggant 10 secondes, puis je descends mètre par mètre dans la couche (sauf quand je repère un banc bien cohésif à une profondeur donnée). J'aurais des échos complètement fou avec des chasses en direct à l'écho, des remontées de bancs de plusieurs dizaines de perches sous le float. Sur ce type d'échos et de situation, c'est carnage garanti ! J'ai pris jusqu'à 50 perches sur des zones de 100 mètres carré ! Quelques échos, en image. Plus clair, on ne fait pas ! Des bancs de perches décollées, en chasse sur les petits blancs. Je ne verrai d'ailleurs que rarement les perches sans du blanc dessous.
En 4h30 de pêche, je capturerai 210 perches (A quelques perches près), et 2 becs pas bien gros. Toujours avec mes amours de Pilkers. Une 30+, plusieurs très correctes et deux 40+ décrochées au float.. Session animée comme on les aime. Ce soir, c'est Catfish evening avec le cousin Vince. Pause de midi, je décide de pêcher une gravière que je connais bien pour tenter d'enfin prendre (au moins) une perche correcte qui servirait mon fireball plus tard dans la journée. J'ai 20 minutes, c'est peu.. Je me rends sur un spot que je sais prolifique. Je n'ai qu'un jig, j'ai zappé ma boite, et je pêche sur un souche.. Pas certain de tenir 20 mins dans ces conditions.. Entrée en matière avec une tape pas bien méchante, je ramène à grande vitesse le fish pour éviter le mur d'algues devant moi et bim, un pike vient vitesse lumière taper et rater la perchette à mes pieds. Il s'en était fallu de peu. Perche de 15cm, trop menue, elle sera remise à l'eau, au nez du pike.. Fair play ! Lancé suivant, le jig descend, Je reprend contact, pas le temps de débuter l'animation, c'est déjà plutôt lourd, et plutôt... étrange, mais bon signe: ça donne de légers coups de tête.. Surprise, un pike, pas forcément étonnant au jig, mais re-surprise, je constate une petite gueule de perche qui dépasse à peine de sa gueule.. La chaîne alimentaire en action. Le broc n'est pas décidé à lâcher sa proie, ca fait 2 minutes et j'ai déjà tenté de le saisir un fois, mais il est reparti. Lors de la seconde tentative, gros rush et lâché de perche, surprise en sortie de bouche : elle fait 26 cm. Un beau vif, qui était salement coffré in fine !! Même avec de vilaines marques, un début difficile dans le sceau, elle tiendra sans souci jusqu'au soir. Mission vif, accomplie ! Il est plutôt tard, 20h40, quand Vince et moi mettons le boat à l'eaupour remonter sur 1 km vers un trou, à la recherche de glanes.
Sur le spot, les échos ne se font pas attendre, on pêchera 45 minutes mais on fera face a des poissons curieux mais sans appétit. Plusieurs visites sur vif, sur base d'écho BIEN FAT ! On aura eu de grosse montée d'adré, mais pas de concrétisation.. ARGH. L'ami perche qui s’était retrouvé piqué ce matin, puis dans la gueule d'un broc, les mains d'un débile, puis un sceau, puis au bout d'un FBall, a enfin repris une liberté bien méritée, dans un tout nouveau milieu. On repart donc pour cette descente a vitesse mesurée. PAS LA MOINDRE TAPE sur 1 km de descente. On est allé vite mais rien. Nous cherchions plutôt le pike en bordure, dans les belles strcutures de bois morts.. Un peu desespéré, nous voilà a 100 m de la mise a l'eau. On s'apprête a passer sous un pont. Beaucoup de courant a cette endroit. J'arme un EELS de 27 cm de chez Savage. Je fait un lancé devant la pile de pont, en aval et j'encaisse une belle tape après 2 tour de moulin. 5 minutes après c'est Vince, sur l'aval de l'autre pile qui en rate un. Etrange, je pense d'abord a des petits glane vu le courant, et le fond (2,5m-3m), mais les touches sont pas non plus en coup de fusil. Il est 22h02, on approche du coche. Je fais un lancé droit sous le pont, et laisse bien la ligne se faire emporter par le courant, je travaille le leurre en dent de scie, lentement, près du fond, sanction, touche sympa, ca ne se bat pas trop mais ca semble pas léger non plus, je penche encore pour un petit glane et non, raté, un superbe sandre vient crever la surface. Détrompez-vous camarades, cette article ne fera aucunement la pub de cette marque de fringues aux relents féminins.
C'est l'été et qui dit soleil, dit baies, et qui dit baies, dit plein de trucs cool qui font un malheur sur l'ami Chubby. En 4 sessions et 5 heures de pêche, sur 2 cours d'eau et des spots jamais explorés, on fera plus de 60 cyprins avec le knackes Hugo : une grande majorité de 40cm+ et un floppée de 50cm + (une pointe à 61 cm), à la cerise essentiellement (mures et myrtilles ont aussi fait un bon taff). Que d'amusement et de plaisir que cette pêche, souvent à vue, parfois à l'aveugle dans le courant, avec des poissons bien proportionnés souvent hyper combatifs. En UL, ça dépote assez sévèrement. On aura quand même cherché, et été assez malin pour découvrir ces spots et portions de rivières, je l'avoue, gavés de chubs par endroit. Vous l'aurez compris, on a un peu lâché maître Esox pour se rabattre sur des pêches plus light et "presque" plus ludiques. Dans l'entre deux on piquera aussi pas mal de perches, plus de 60 sur 1 h de pêche, avec le Vince cette fois-ci. On attend avec impatience les descentes en float qui vont redevenir possibles sur nos rivières, et nos plans d'eau chouchous qu'on va pouvoir naviguer très prochainement A+ Gardez la pêche. Satané météo, imprévisible ! Orages permanents depuis 10 jours, impossible de se lancer sur des sessions float l'esprit tranquille.. Aujourd'hui ne déroge pas à cette règle, l'imprévisibilité de la météo nous fait abandonner, à Hugo et moi-même, un spot à 1h10 de route. Loin de nous l'envie de faire 2h20 de route pour faire demi-tour ou se faire castagner par la foudre. Dans l'incertitude, on décidera de s'organiser en 2 temps et pas trop loin de notre domicile : chevesnes à la cerise sur un petit cours d'eau en guise apéro, puis descente d'une rivière forrestière, à la recherche de maître Esox.
Arrivés sur la rivière, pas de bonne surprise, l'eau est chocolat, mais tentons le coup, sait-on jamais. Deux poignées de cerises et on se lance. Comme prévu, pêche difficile, j'aurais 4 belles touches, 1 loupée, 1 chub de 30cm au sec. Outre le peu d'activité, il fait une chaleur à mourir, encore plus sous nos waders et en plein cagnard (tiques oblige, c'est ça ou Lyme..) . Je suis au bord de la syncope, en malaise, en crise de tachycardie, ça ne va VRAIMENT pas : j'annonce à Hugo que je vais crever. Soit... On décide à l’unanimité de faire demi tour, Hugo n'est guère mieux dans ces waders.. De retour à la voiture, on aura le plaisir de constater l'état de dégradation de nos sous-vêtements. j'épongerais mon caleçon de transpiration, bon appétit.. Et là .. miracle (et tristesse), un horizon gris, le vent se lève, ça gronde fort. Le corps va mieux mais l'esprit tremble : La situation s'annonce parfaite pour le pike, moins pour le pêcheur. Se balader avec des paratonnerres en mains peut refroidir. Direction un spot non loin, sur une rivière en pleine forêt : Un environnement rêvé : la forêt, une eau turquoise et transparente et quelques oiseaux qui chantent. Arrivés sur le bas du parcours avec les deux voitures, l'orage donne des signes de plus en plus perceptibles et vigoureux, les grondements se font plus resserrés et plus lourds, le vent est généreusement froid. L'hésitation surgit.. 15 mins de discussion : On s'y risque, on s'y risque pas... Le choix est tout fait. Let's go. On met à l'eau à 2 km en amont, je décide de laisser Hugo passer devant, il a essuyé quelques déceptions dernièrement, je souhaite qu'il se rattrape et reprenne gout au lancée de leurre en milieu aqueux. Il enregistrera les premières touches, et les premiers décrochages, son habitude. :) vraiment fou, il en est à 4 brochets loupés déjà, je n'ai pas encore eu la moindre touche. Au moins, il a l'air de tenir le pattern ! On se prendra ensuite une belle saucée qui nous obligera à passer quelques minutes torrides sous les arbres, mais peu ou pas de foudre, on est verni ! La suite sera à l'image du début, quelques temps mort et des loupés pour Hugo. En bref, il ratera les plus jolis, et évidemment, aura la "chance" de sortir les plus frêles (du 55 cm pour ses deux prises). Le mec aura quand même eu 10 touches ! le no-catch ! pratique des plus louables ! De mon côté, 2 pauvres touches : 1 coup de fusil inférable, et un pike pas trop dégueu, qui me ferra l'honneur d'un sacré combat, tout en puissance et en rush. 1 mois ! 1 petit mois sans post de notre part.. Vous avez dû salement vous faire chier, ou vous dire qu'on était morts, happés par une colonie de glanes, ou qu'on avait arrêté la pêche pour se mettre à la pétanque.. Raté... on est toujours présents et fidèles aux spots. Plates excuses donc, je n'ai fait aucun report pour une simple et bonne raison. : beaucoup de demi-sessions, de 1, 2 heures, ou d'autres plus longues mais trop inanimées pour en faire des récits mouvementés. Outre ces éléments factuels, j'avais une flemme de chien... C'est dit. Ce mois de Mai fut très inégal parmi le Knackes, ça devient une habitude.. Vince s'en sort le mieux, mais le bougre a passé plus de temps que les les autres knackes au bord de l'eau (il a un demi-métier que personne ne comprend) et comme souvent, il a su anticiper les bons coups : Dieu seul sait d'ou lui vient ce don. une bonne cinquantaine de brocs pour le monsieur, une petite trentaine pour moi. Hugo n'aura pas abusé sur la cam' non plus, mais comme l'an passé, je le donne gagnant du capot pro 2019 :). Et oui, Hugo se traîne encore mais ils n'est pas encore suffisamment en phase avec la rudesse de dame nature.. Je ne cesse de lui répéter.. On aura finalement touché un peu partout et un peu de tout, en rivière, en étangs, en plan d'eau, en gravière, en piscine, du petit, du moyen, du gros, du beau gosse, de la truite en pagaille, du chevesne, de la perche, du broc.. que dire.. Ah oui.. Ô miracle, je prends 3 sandres depuis le 1 er mai, dont 2 sur la même session, après 2 ans sans en toucher aucun. J'avais complètement oublié à quoi ressemblait une serpillière. A+ Gardez la pêche Knackes : Jérôme,Vince Date : 1er Mai 2018 Lieu : Plobsheim Locomotion : Float-tube La nuit fut courte. Mon cerveau amorphe et mon corps endolori me font des siennes, ça sent la rouille. 3h30 de sommeil effectif et me voilà au sud de plobsheim sur la base de Rhinland, à 4h45 pétante. J'y retrouve sans grand étonnement une horde d'allemands s'enfilant des knack au jus (si si, en boite, je vous jure..), canots pneumatiques au sol, cigarettes de contrebande à la main. La mise à l'eau sauvage, érigée ici une tradition millénaire, quoique formellement interdite, est massivement pratiquée. Vince arrive enfin à 5h pile. On sera à l'eau, cannes fin prêtes, hameçons aiguisés, leurres entres les dents et motivation farouche dans la besace, à 5h30 : l'aube pointe le bout de son nez. C'est le GO ! On démarre dans la petite anse du Rhinand qui s’avérera vite gagnante, 2ème lancé, et c'est pendu !.. What else ? Un bec de 70 + au sec si vite, on commence fort. Photo dégueu, on s'en passera. La demi-heure suivante sera animée, avec quelques tapes et 2 autres pikes très corrects pour vince, un 70+ et un 85 tout en longueur. Superbe fusée : Tous les combats sont sur-vitaminés. La patate à l'état sauvage. Des rush puissant et longs, des chandelles, des douches : J'ai ma triple couche complètement trempée à 6h30, il fait 10°C et il vente. Je vais me les cailler sévèrement tout du long. Vincent, toujours en chien, malade, n'arrangera pas son cas dans ces conditions. Je l'entends cracher ces glaires à plusieurs dizaines de mètres par moments. On traversera ensuite un désert de touches, sur une zone qu'on devinait prolifique, raté.. pause café et sardines puis petit coup d'oeil à l'horizon : Plobsheim est PLEIN. La vision est inhabituelle, plus de 70 bateaux en visu sur 660 hectares, souvent regroupés par dizaines autour des fosses. Par défaut limités dans nos distances de déplacement, on fera le choix d'aller sur des spots totalement non fréquentés, pour pêcher dans 1 à 1,3 m d'eau, le long des bordures, sur la berge Est. Choix des plus judicieux puisqu'on va vivre une heure de fête.. Plus d'une dizaine de touches, et 3 becs supplémentaires pour moi, un pour Vince, le plus jolie sujet sera pour bibi, superbe brique pour un combat encore une fois magistral ! Brocs sous adrénaline. Autre action mémorable Pour Vince, ce pike qui vient avaler un buster 0,5 sec après le plouf de tombé. 0 animation.. pike pas content, fort probablement. Tous ces heureux événements, jsuqu'au DRAME... Celui-là même qui allait nous faire détriquer vitesse lumière. Il est 10h, Vince treuille un bien jolie bec quand, le faisant passer à gauche du float pour le saisir, celui-ci va asséner un coup de gueule en direction du float et c'est dedans ! l'hameçon vient de violemment pénétrer la couche de tissu et le boudin. On entend le son caractéristique qui fait mal.... Aiiiiieeeee Vince posera son doigt sur le trou, et je m'occuperais du fish, pas de photo pour ce beau spécimen. Situation exotique et Ô combien frustrante qu'on mettra du temps a correctement appréciée... : RIEN a bord pour réparer ce foutu trou, pas de rustine, pas de colle, pas de scotch, pas de chewing gum.. Rien.. Sans le doigt sur le trou, le boudin serait a l'état de flaque en 2 Mins... On est a 400m de notre destination, ça nous semble loin, très loin.. On arrivera finalement a 10h30 à bon port, dégoutté mais un brin heureux "quand même" des actions et jolie becs mis au sec; 8 au total, 4 chacun, l'équité la plus totale. Prochaine session le 4 Mai, à un endroit au top. Gardez la pêche Jé Oui, le report de janvier arrive tard, très tard.... Sevrage halieutique oblige, il m'était Ô combien difficile de me replonger dans photos & souvenirs avant d'avoir surmonté les obstacles de l'addiction. On est en Mars, je vais légèrement mieux: on est à quelques jours de l'ouverture truites, Alles Goet !!
En peu de mots :Janvier fut très inégale chez les knackes.. Certains s'en sortiront plutôt bien (Jérôme, Vince), tandis que pour d'autres, la descente au enfer aura irrémédiablement continué, sans faille ni accrocs, dans la régularité (Hugo). Pas mal de poissons au sec in-fine (21), et peu ou pas de Capot pour les hunters les plus chanceux. Sans entrer dans les détails de ces sessions souvent animées, nous vous invitons a admirer ces qqs clichés souvent mal cadrés (Seul c'est pas aisé..). Vous l'aurez compris, le grand gagnant, c'est Vince, avec 17 pikes ! Pour notre décharge, le monsieur aura quand même profité d'un temps de trempe de ses bouts bien plus élevé que le reste de la communauté. « Toute ressemblance avec des faits ou personnages réels serait purement fortuite" Capot-PRO est une compétition moderne et inspirée des Perch-Pro et autres Fly versus Jerk. En voici les règles : Règle 1 - 10 h d'action de pêche effective en bateau "Pêche" étant définie selon la règle 3-8 Règle 2- Les équipes capot seront qualifiées et départagées par les juges, qui évalueront une "Note de style". Les juges, indépendants, évalueront les aptitudes, les fringues clinquantes, les notes d'humour etc.. In fine, le style au sens large des équipes victorieuses. Règle 3- Une équipe qui capture un animal, peu importe l'espèce, est d'office disqualifiée Règle 4- Obligation de pêcher avec des leurres entiers et fonctionnels -> pas de leurres en miette, cassés en deux, sans caudale ou autres défauts majeurs Règle 5- taille maximale des leurres : 30 cm Règle 6-Obligations d'armer correctement les leurres Pas de leurres montés à l'envers, pas d’hameçons non aiguisés, cassés, tordus ou rouillés.. les juges se donneront le droit de disqualifier les braconniers Règle 7- Obligation de pêcher dans l'eau Nouvelle règles à intégrer. L'an passé, Une équipe a passé la journée à pêcher la berge de leur embarcation. Malchanceux, ils ont piqué le chat du voisin, les disqualifiant -cf Règle 3- Règle 8-Obligation de pêcher sans dépasser le ratio de 1,5m /seconde On ne mouline pas comme des psychotiques sous crack. En bref, Les équipes doivent pêcher "normalement," en s'assurant d'un capot victorieux, dans une exécution tout en style. L'usage de l'échosondeur est autorisé (et conseillé). Voici le récit de cette journée du CAPOT-PRO 2018, pleine d'émotion et de de situations renversantes Les 3 équipes en lice cette année : Equipe 1 : Les cousins : Vince/Jérôme Une équipe qui n'a jamais vraiment brillé dans cette discipline complexe, jugée en deçà dans cette compétition. Le duo rêverait malgré tout de créer la surprise. Vince, en conférence de presse à 6h, confia à une de nos journalistes de l'AFP qu'il ne se faisait aucune illusion dans cette compétition réunissant de très gros joueurs, notamment l’équipe 3, qu’il qualifie "d'imbattable". Il nous glissera, en privé, que l’établissement de la règle 7 ruinait les chances de son équipe." avant d'ajouter '" Tu sais, quand je suis sur l'eau, le poisson s'amasse naturellement dans le rayon de mon Aura, un arc de cercle de plusieurs mètres. Dans ces conditions, je ne vois pas comment on s'en sortirait, il n'y a pas de bouton MOJO-off mec" Equipe 2 : Yann/ Dom (non Knackes) Une équipe très solide : On retiendra moult sessions «gagnées » haut la main sur Plobsheim par ce Duo haut en couleur. Il en faut du talent pour ne pas concéder la moindre touche quand les cousins (équipe 1) font 10 becs à moins de 100 mètres sur le même plan d’eau ! Yann, très confiant comme à son habitude, croit fortement en leurs chances. Dom nous glissera quant à lui, dans son langage fleuri légendaire et habituel "On va les défoncer les saucisses alsaciennes, en Belgique on les fait frire, on fait tout frire mon grand !" Equipe 3 : Hugo / Binome L'équipe au-dessus du lot, nettement favorite d'après les analystes pêche du magazine "La pêche et ses déceptions", duquel Hugo a fait la couverture le mois dernier. C’est donc LA Super-Star de cette journée. L’équipe compte bien conserver son avance et gagner le trophée tant attendu et amplement mérité au regard de leur année pleine de capots de de non-rebondissements, surtout en fin d’année 2017, ou Hugo enfilera les capots comme des perles, avec le talent qu’on lui connait. Il vous donne d’ailleurs ses recettes dans l’excellent article lui étant consacré dans le magazine cité, référence dans le domaine du capotage et sponsor de l’évènement. Binome s'est quant à lui présenté en Conférence de presse, armé d'une paire de lunette Rayban et d'une casquette "Mellanstrom Stugby", selon lui porte-chance... Peu habitué aux tendances cosmopolites, il nous confiera qu'habituellement, le style n'étant pas son fort, il se devait d'assurer cette dimension car comme il le souligne justement "Ca se jouera sans doute à la note des juges pour notre équipe". Hugo, toujours en silence, mâchouille un chewingum avec une casquette Savage Gear et un exemplaire unique de lunette polarisante CocoChanel. A la question, que pensez-vous de l'équipe 1, il répondra, calmement "Pour une fois qu'ils finiront derniers ces f*** d* p****, j'ai tellement hâte de leur mettre profond. Je suis persuadé qu'on gagnera aujourd'hui, Les capots, c’est nous, et le style c'est nous : Regarde comme je l'ai sapé le Binome, je l'ai même amené chez mon coiffeur/visagiste hier".. Il ajoutera "Il n'y a aucune raison de ne pas s'imposer aujourd'hui, j'ai rien touché depuis Novembre tu sais" tout en contemplant, souriant et envieux, le trophée Capot-Master, cette année tout en bronze, en forme de grenade. Récit de cette journée. Il est 8h, nos 3 équipes de champions mettent leur armature à l'eau, chacun sur un côté différent de ce plan d'eau Hyper-poissonneux, et choisi de ce fait par les organisateurs pour l’occasion. Brochets en masse, Perches par millions, sandres sur les fonds rocailleux, fort à parier qu'il sera compliqué de performer dans un tel écrin de vie ! L'équipe 1 Vince/Jerome est hésitante sur la pêche à adopter. Le règlement oblige 10 h de pêche "effective", il n'y a donc que 2 h pour chercher sans pêcher, ce qui complique la recherche des fameux "déserts", dénués de vie, rares et tant recherchés par nos pêcheurs. L'équipe 1 se décide donc de pêcher dans très peu d'eau avec des leurres de 2 pouces. Jérôme nous explique "C'est l'été, l'eau est très chaude, les perches sont postées entre 6 et 10 mètres, on les a vues à l'écho. On va donc les chercher là où elle ne sont pas, avec des leurres de 2 pouces, en espérant qu'un Pike affamé ne vienne pas taper dedans." La zone est couverte d'herbiers, l'équipe prend soin d'ajouter un petit triple voleur pour "choper la salade" et ainsi minimiser les chances d'une prise malencontreuse. Un "tip" super smart qui pourrait faire la différence. L'équipe 2 décide de se lancer dans une première prospection, les yeux rivés sur l'echo. Yann fait la moue "le plan d'eau semble très poissonneux, beaucoup d'écho à bien des niveaux". Après 15 mins de navigation, il croise enfin une zone vierge de poissons, fond plat, -25 mètre, l'idée est donc de Jigger du pilker de 80 gr dans ces fonds abyssaux, une spécialité à Dom. Dom est tout de même hésitant "Même à 25 m, on est pas à l'abri d'un sandre, d'une moule d'eau douce, ou d'une perche en train de crever qui taperait son dernier repas, mais en l'état, on va commencer par ce pattern". « Tu sais, ça prend tout ces merdes en métal, l’an passé, j’en passe un à un pote, car je tape tout, et ce trou du cul me fait un 80+ en light.. » « Ça serait plus marrant si c’était pas un mec de l’équipe 1 ! Je te dis, les mecs ont tellement le cul bordé de Linguine qu’ils vont se faire baiser » L'équipe 3, la favorite, semble perdue en ce début de compétition, elle fait des ronds sur l'eau et ne trouve aucune zone sans fish, mais il est temps de pêcher. l'équipe décide de monter des leurres dans lesquels ils ont toute confiance : Binome monte un Swim qu'il ramènera en surface au-dessus d'une fosse de 30m, et Hugo choisira étrangement un swing impact "Je ne vais pas changer mes habitudes pour la compétition, j'ai brillé tout au long de l'année en cherchant du poisson, avec des leurres haut de gamme et sur des spots marqués, dans des endroits réputés. Aujourd'hui je vais pêcher les cassures à 3-4 m avec des leurres de qualité, comme d’habitude..". Cette méthode parait Un GROS risque mais comme il tient à l'ajouter "il y a no risk, je sais ce que je fais, ça fait des mois j'ai pas eu la moindre touche, on ne change pas un pattern gagnant" Nos équipes ont trouvé leur pattern, c'est parti ! L'équipe 2 vient de se faire une grosse frayeur ! Dom, en laissant descendre son pilker dans les abysses, s'est pris une châtaigne à la descente. Heureusement, le poisson se décroche. "C'est le risque, je l'avais anticipé, ces fichus poissons suspendus… Je pensais pas qu'un pilker descendant si vite pouvait intéresser ces poissons. Je vais en monter un de 150g". Une riche idée car la réglementation n'impose pas de limite de poids ! Du côté de L'équipe 1 c'est la panique, après 2h30 sur un pattern gagnant, à ramener de la salade pas fraiche, les deux hommes combattent avec 2 poissons, un doublé ! une première dans cette compétition. Vince commente en direct " 1 fish, ok.. on peut toujours espérer qu'il se décroche.. Mais 2, je pense que c'en est fini". Jerome donne de gros coups de sillon pour tenter de décrocher le poisson mais le juge le rappelle, le règlement l'interdit. 10 minutes de combat et un final inédit, deux brochet sont capturés : Du 110+ à vue d'œil, des Fat papy, qui auront succombé à des leurres souples 2 pouces couverts d'algues, mimant parfaitement une grosse mouche de type Minnow, une énorme erreur stratégique.. C'est la consternation dans le bateau. " En voulant faire le minimum, on a confectionné sans le vouloir des armes en puissance, des leurres d'un nouveau genre, volumiques, avec une robe naturelle et végétale. J’aurais dû penser à la Video christmass fishing avec Legendre, qui tape des brochets avec des guirlandes.. on est en fait dans la même configuration". Vince est effondré, il balancera son poissons a l'eau hargneusement, "Putain de Mojo de mes couilles". L'équipe 1, les larmes aux yeux, accablée, quitte la compétition blême sur ce triste, très triste record d'un doublé de métrés. On aura jamais vu une telle déception et une telle situation dans un CAPOT PRO. Hugo, au loin, lancera ce petit pic "je t'avais dit, les mecs sont pas équipés pour ça, Il n'y aucun calcul, aucune intelligence dans leur pêche, c'est mérité, qu'il aille se monter des mouches en Guirlandes et les vendre sur le marché de Noel." -> Equipe 1 : Disqualifié Sans surprise, les deux équipes favorites sont toujours en lice et vont pouvoir s'affronter en face à face. Cette année, nos compétiteurs travaillent particulièrement la note de style : on remarque Binome, un tshirt à l'effigie de D. Trump, et une coupe de cheveux assez similaire à ce curieux personnage, qui s'applique particulièrement sur des lancers lointains et précis, Hugo, toujours mâchouillant un chewing gum arbore maintenant un t-shirt de Chuck Norris avec ces fameuses pola double foyer CocoChannel. La pêche repart pour nos équipes, il reste 3 heures, Bilan : 1 touche heureusement manquée pour Dom de l'équipe 2 et rien de chez rien pour l'équipe 3, alors qu'Hugo continue de peigner des cassures algueuses avec un swing impact 6 pouces. Sur un lancer, première grosse Frayeur pour Hugo, un brochet surgit sur le leurre, stoppe net sa course et repart telle une torpille sous la couche Algueuse. Hugo n'est guère étonné, ce refus le conforte dans son pattern. "Je te dis, c'est comme ça depuis des mois. Le miracle, là, c'est qu'un fish a bougé, manquait plus qu'il le tape!" nous lâche-t-il, déclenchant un fou rire nerveux, qu'il m'y 10 minutes à contrôler. On sent qu'une guerre des nerfs a commencé en cette fin de journée. Tant mieux pour le spectacle et ce CAPOT PRO ! L'équipe 2 se décide, après une deuxième cartouche miraculeusement manquée sur un Jig de 150 g, de changer de stratégie pour pêcher au leurre de surface au-dessus des fosses. Les hommes sont fatigués, la concentration baisse, Yann effectue à long lancé non loin d'une famille de cygnes. A de la tombée du leurre, un des oiseaux prend peur et se met à courir sur l'eau pour prendre son envol. Il se dirige droit sur la ligne et c’est le drame, que Yann ne pourra éviter : Sa patte postérieure vient de se prendre et de s’enrouler dans la tresse alors que l'animal était à pleine vitesse, en tout début d'envol. La cartouche est phénoménale, le départ qui suit d'un d'une violence absolue, le frein hurle à la mort. Yann est à Genoux dans le bateau. Le combat démarre, avec une courbure de canne totalement inédite, vers le ciel ! L'animal braille fort, L'équipe voit déjà sa défaite, mais la puissance de la tresse viendra à bout de la bête. Yann récupère une patte d’oie avec sa ligne, laissant apparaître les chairs et l’os à nu de la patte.. L'équipe 2, sauve, est une nouvelle fois passée à un cheveu d'une défaite exotique autant qu’inédite. En effet, un morceau d’animal n’est pas considéré comme une prise. Dom, toujours plein d’idées lumineuses confiera « Je garde la patte pour en faire une caudale. Les duckfin shad ont une caudale inspirée d’une patte de canard, pourquoi pas en confectionner une avec une patte de-vrai- cygne, c'est plus éco-responsable ». L'équipe 3, toujours sur sa lancée, semble d'une régularité à toute épreuve, toujours aucune touche, alors qu'Hugo cherche cette fois ci les perches sur "bancs". Les échos sont claires, on voit nettement un banc de blanc à mi-eau, et des échos nombreux juste en dessous qui fendent les blancs. Aucun doute sur la nature des poissons ! Binome, son collègue, n'est pas réellement confiant, car le risque semble maximum : Pêcher la perche en jiggant un leurre dans un banc de perches, semble délirant dans cette compétition, Mais Hugo, visiblement moralement atteint et proche de la démence, semble toujours coincé dans une transe névrotique., il se croit visiblement intouchable, (ndlr : La célébrité ?) il ne semble aucunement douter de sa pêche, il est sur un nuage. Soudain, quelque chose se produit dans sa canne, une sensation qu'il ne saura de suite décrire, c'est la stupeur "Merde, Ca frétille" . Plus de place au doute, à force de jouer avec le feu, on déclenche la furie. En remontant, le poids semble mort, Hugo se détend "C'est rien, probablement une algue c'est absolument amorphe". Il ramène doucement sa ligne quand une ablette vient percer la surface. L'angle de l'hameçon l'a tué, celui-ci lui traversant le cerveau en passant pile au centre de chaque oeil, de part en part. C'est un énorme coup dur pour l'équipe 3, disqualifiée par cette capture malencontreuse CAPOT PRO se clos donc sur une victoire du duo franco-Belge Yann-Dom, qui a eu chaud sur certaines actions pas toujours judicieusement menées, notamment l'épisode du cygne, qui se termine bien puisque Dom nous expose fièrement son nouveau PigShad avec une caudale en patte de -vrai- cygne. Ça ne nage pas mais le bougre semble satisfait. "Avec les lambeaux de chair qui pendent, c'est diablement attractif grand" Hugo est blême. - "Après une fin de saison comme la mienne, je ne comprends pas cette épisode. Mais j'apprendrais une chose : Il y a un risque, non nul, d'harponner du blanc en cherchant la perche.. Je sais.. J'ai vraiment déconné, j'ai pété les plombs, mais j’ai quand même repris un peu de confiance en moi avec cette ablette embrochée par les yeux.. C’était une ablette de belle taille quand même, je crois que c’est mon record ». -" C’est ta 1ère ablette mon vieux » ajoutera Binome -" Ouais je sais plus trop..." On appréciera tous ce bel élan d’optimisme. Un drôle de fin pour un CAPOT PRO réellement envoutant et plein de péripéties ! Nos équipes nous auront encore régalé lors de cette journée. Dom et Yann finissent victorieux, le Pilker aura été aujourd’hui le pattern gagnant ! RDV en 2019 ?
Après les émotions de notre dernière pêche du 24 Décembre et les grands vents de l'entre Noël et nouvel an, seul le 31 décembre semblait se dessiner comme un créneau propice à balancer du plastoc On aime bien les dates marquantes chez les Knackes,. Direction une gravière sélectionnée après une longue et herculéenne réflexion. A l'instar de la situation du 24 Décembre, les températures clémentes des derniers jours ont peut-être rameuté les brocs en zone peu profonde, et c'est là qu'on compte bien les chercher, et optionnellement, en toucher. J'arriverai le premier les lieux. 3ème lancée, première tape, et premier loupé, dans 1 mètre d'eau.. Goet Goet ! pattern anticipé et validé en 10 minutes, 2 eme spot, Vince m'a rejoint, Je longe de gros herbiers résiduels dans 2m d'eau, Énorme touche sur une pause, et reloupé.. Celui-ci était bien piqué, mais gardé 3 petites secondes.. On parcourt les spots assez vite car on doit être rejoint par Paulo au niveau d'une plage. Celle-ci nous fait de l'oeil et on souhaiterait rapidement la pilonner. Avant de vamos ala Playa, on fera quelques lancers au passage d'un coin du plan d'eau. Enfin un poisson pendu et mis au sec de mon côté. Pas bien gros pour la saison, mais fish quand même. Va retourner manger du baitfish mon coco. 45 minutes de pêche, 3 touches, 1 fish. On est pas trop mal.. Paulo nous rejoint et on entame 30 minutes de matraquage intense de la playa, sans touche... Aie.. On passe au virage, zone herbeuse avec un brin plus de fond : le festival va commencer ! Pour la faire en accéléré, Pendant la demi-heure qui va suivre, 1 fish pour Paulo (tof en dessous), 1 fish pour Vince (s'échappera dans mes mains..) + 5 suivis + 12 touches (dont pas mal à vue), toutes loupées ! Improbablee !
Ce créneau était juste malade !! Que de l''agressivité pure, mais aucune envie d'engamer ! On a vécu une frénésie de 20 minutes le 24, celle-ci fut encore un cran au dessus, avec moins de réussite .. mais que d'adrénaline. On continuera à pêcher 2h30 après ce moment, sur d'autres postes prometteurs puis en repassant sur les mêmes spots prolifiques, avec un triste bilan : 1 touche. Quels mystérieux messagers extérieurs peuvent déclencher une telle frénésie agressive, sur un laps de temps si court ? Des théories Fumeuses à proposer ? vos commentaires sont les bienvenus :) Gardez la pêche, Et bonne Année halieutique ! date : 24 décembre 2017 (matin) Lieu : Plobsheim Meteo : Nuageuse Temp ext : 5-7 °C Temp eau : 5,2 à 7 °C 23 décembre : Avec le Cousin Vince, on attaque au corps à corps nos compagnes respectives pour se voir accorder une matinée de pêche. Pas n'importe laquelle : celle du 24 décembre. Une autre course se jouera le même jour, celle des préparatifs du réveillon. Ça pourrait refroidir nos demoiselles.. Mission finalement accomplie sans trop de heurs. On a le feu vert, en contrepartie d'un après-midi qui s'annonce tendu. RDV fixé à 7h30 pour mettre à l'eau et parcourir une bonne grosse trotte de 1h de bateau pour rejoindre une portion bien particulière de notre plan d'eau. D'après nos sources, il semblerait que quelques jours plus tôt, les fishs se soient postés en zone peu profonde, un comportement assez étrange pour cette période : temporaire ou toujours d'actualité ? L'eau est plutôt froidasse à l'entrée du plan d'eau (5,2°C), Après 1 heure de navigation on arrive enfin sur des reliefs qui nous intéressent. L'eau y est aussi plus tempérée (6 à 7°C), ce qui pourrait expliquer la potentielle présence de poissons. On balance nos busters pour la première fois, il est 8h40. Premier lancer, et premier suivi pour Vince, puis un second, s'en suit une tape inférable ! Bon signe : Si on a un fish posté dans 1,3m d'eau, fort à parier qu'il soit pas le seul à avoir adopté cette zone de confort pour le peu improbable. On se décide donc à pêcher des fonds entre 1,2 et 1,7m, en dérive, portés par un vent constant. Après 1h et 2 tapes peu franches, Vince ferre enfin un poisson qui va rapidement rejoindre les herbiers. La triquasse trop puissante de Vince fera le boulot sans souci. J'épuiserai d'un coup de filoche magique, un bec large au ventre Monstrueux ! Les photos ne permettent pas d'apprécier pleinement son épaisseur, mais on a à faire à un poisson qui semble avoir fait le plein pour l'hiver. Du gras en veux-tu, en voilà ! Outre ce fish, l'activité est plutôt molle. On opte pour dériver dans un peu plus d'eau (1,8-2m). On tapera qqs fish pas bien gros (Voir rikiki..) l'heure et demi suivante, buster toujours, le seul type de leurre qui semble faire réagir maître esox. C'est ensuite 30 minutes de temps mort. On est toujours en dérive, l'idée est de la stopper à la moindre touche. Enfin une nouvelle touche chez moi, Un poisson modeste, Vince met l'ancre. lancer suivant, praline non concrétisée, lancer suivant, retouche, mini fish pour moi, Vince aussi, un doublé ! de micro-penis, mais un doublé ! 3 fish et 4 touches en 5 lancers sur 50 m carré. TOP ! Et ca ne s’arrêtera pas là.. ! Toujours sur cette petite surface, on tapera encore 3 poissons, dont 2 de 75 + ! Du jamais vu en termes de concentrations de brochets et de touches. 6 fish sur un minuscule carré au coeur de l'hiver en 30 minutes ! What else ? Cher Papa Noel ("mère nature" pour les athées et agnostiques) : merci 100 fois de ta générosité sans égale. Quelle session de feu ! 11 poissons, 3 au corps généreux, dont 6 en 30 minutes et un doublé ! On s'est pas ennuyé. A présent, Chaud bouillant pour une après-midi de cuisine et de préparatifs en tout genre. Au passage, sapin, mon beau sapin, que tu es radieux !
Gardez la Pêche !
Ca caille sec sur le nord-est, et on assiste enfin, après une année ultra-sèche, à 2 semaines de pluies/neige qui renouvellent les ressources en eau. Tant mieux. On ne connait cependant pas encore l'ampleur du paramètre "crue" quand on se décide d'aller justement naviguer l'Ill. On est même plutôt positif, Vigicrue nous rassurerait presque sur son niveau (FAUX!) Arrivés sur place, c'est la débandade, un jus bien pressant, drainant bûches et cadavres en tout genre. La rivière est d'une couleur diarrhéique peu incitative : Un tableau qu'on aurait aimé plus coloré. Bon.. on y est... on est fou... on se lance donc à la recherche des contre-courants et zones calmes. In fine, on trouveras 3 postes plutôt rikiki à explorer pendant les 3 heures de notre recherche. On changera pas mal de leurres avant d'enregistrer une première tape chez Vince sur du Buster, inférable, puis au One-up pour moi.. La rage pour cette dernière : Une touche de feu mais le texan n'aura pas correctement fait le taff (ou le pêcheur, Allez savoir....). Avant le retour, on retourne sur le premier spot pour insister : Vince loupe encore un fish au buster et 10 minutes plus tard, j'entends "PIKE". Le carbone plie, ca vient doucement, et ca semble vraiment peser son poids.. l'excitation monte, tout comme le poisson, d'un jaune pipi évocateur : Korpfe ! Elle est piquée sur le flanc, ses rush sont d'autant plus puissants, Vince mettra qqs minutes à la sécuriser dans l'épuisette. Un bon 12 kg estimé. Release tout à fait légendaire en prime : En donnant un coup de queue (la carpe), Vince perd le contrôle du poisson, 2 choix dans la situation : soit ca tombe dans le bateau blindé de matos, soit ça dégage. Il choisira la 2 ème option en l'éjectant d'un bon coup de latte. Hello Mr Bean.. Bonjour la douceur et le fou rire. Bref, Une session assez mal choisie, stratégiquement dans les choux, peu de pêche effective, mais quelques sensations et touches, de bonne poilades et le plus lourd poisson de la saison pour le cousin Je ne peux pas, en évoquant cette carpe surprise, ne pas me projeter dans nos premiers émois avec la pêche: celle de Mme Korpfe ! Avec Vince, on a passé quelques heureuses (et paisibles..) années de carpeux, heureusement révolues. On troquerait évidemment jamais nos leurres pour des boulettes de farine rance et de la bouffe pour chien, mais je n'ai pas résister à l'ardente envie d'un flashback. Je sors le dossier : 3 photos sélectionnées de Vince, et du duo, back in.... 1998 : 19 ans plus tôt ! Ca nous rajeunit pas !
La création de ce blog surgissant tardivement en cette année de grâce halieutique 2017, nous proposons un billet complet compilant les moments les plus magiques ou loufoques de l'année. Entre poissons exceptionnels, sessions détonantes, moments de solitude, et un voyage en Laponie suédoise, il y a matière à vous faire rêvasser et/ou marrer pour passer l'hiver. Le bilan de l'année est lourd, Plus de 500 brochets et 1500 perches pour la team des Knackes. Vous ne trouverez ici que le meilleur. 1. Session Perches HOLOCAUST11 septembre 2017. avec le Knackes Vince on embarque nos floats pour une session à risque pour pêcher une gravière ou la réglementation en matière de Float-tube est disons le.. flou.. Partant du principe simpliste et valable que tout ce qui n'est pas interdit est autorisé, nous nous lançons à l'assaut de l'étendue bleue, les yeux fermés et une discrète boule au ventre. Tant pis, il se révèle qu'on a bien fait! On découvrira, dès les premier lancés, une faune locale dense, très dense ! Une fois la profondeur de confort des poissons identifiée (9-10m), On touchera près de 250 perches au metal jig : peu de temps mort et des zebrés correctes dans la colonie. Du massacre en bonne et due forme. La gravière est aussi connue pour la présence de silure. Certaines zones renfermeraient des colonies de glanes, dont certains de taille correcte, jusqu'à 2m d'après une collègue qui y plonge régulièrement. Je garde donc un fireball prêt, pré-armé d'une perche de belle taille. Mon oeil est monté sur rotule, scrutant l'écran du Piranamax. L’événement ne se fait guère attendre; à mi-eau, bien suspendu : un écho monstrueux, semi-panique..... je saisis mon montage et le fait discrètement descendre pour le positionner 1 mètre au dessus ; le poisson monte à sa rencontre, les échos fusionnent .. mon vif panique et me le fait comprendre par des coups de tête, j'en informe Vince, moment de silence, mon coeur s'accélère... je me tiens prêt; il ne se passe rien... j'ai toujours un seul et unique écho, le temps est suspendu, trop long.. !!! Bouffe la !!!!!.. Je me décide à remonter le vif de 30 cm, le glane le suit, et c'est la touche immédiate. Après un ferrage appuyé, le combat débute. A ce moment précis, je ne sais pas encore que 25 minutes survitaminés m'attendent ! Je regrette de ne pas avoir eu l'opportunité d'une photo. Le poisson, mésuré à 195 cm, m'échappera des mains sur un coup de tête.. Reste 2 vidéos, en début et fin de combat, la seconde partie est partagée ici. |
A proposLA KNACKES TEAM (ou l'équipe des knack) et une bande de de 4 joyeux drilles alsaciens passionnés par la nature et la pêche aux leurres, qu'ils pratiquent essentiellement en Float-tube (bouée de plaisance) ou en bateau/yacht. Sillonnant l'Alsace et le monde de spots en spots à la recherche de poissons plus ou moins dentés, ils recherchent essentiellement perches, brochets et silures aux leurres et en catch & release. Assez de garder nos délires et joies halieutiques juste pour nous, nous vous invitons à nous suivre dans nos aventures exotiques et poissonneuses. Gardez la pêche ! Archives
Mai 2019
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