Ce soir, c'est Catfish evening avec le cousin Vince. Pause de midi, je décide de pêcher une gravière que je connais bien pour tenter d'enfin prendre (au moins) une perche correcte qui servirait mon fireball plus tard dans la journée. J'ai 20 minutes, c'est peu.. Je me rends sur un spot que je sais prolifique. Je n'ai qu'un jig, j'ai zappé ma boite, et je pêche sur un souche.. Pas certain de tenir 20 mins dans ces conditions.. Entrée en matière avec une tape pas bien méchante, je ramène à grande vitesse le fish pour éviter le mur d'algues devant moi et bim, un pike vient vitesse lumière taper et rater la perchette à mes pieds. Il s'en était fallu de peu. Perche de 15cm, trop menue, elle sera remise à l'eau, au nez du pike.. Fair play ! Lancé suivant, le jig descend, Je reprend contact, pas le temps de débuter l'animation, c'est déjà plutôt lourd, et plutôt... étrange, mais bon signe: ça donne de légers coups de tête.. Surprise, un pike, pas forcément étonnant au jig, mais re-surprise, je constate une petite gueule de perche qui dépasse à peine de sa gueule.. La chaîne alimentaire en action. Le broc n'est pas décidé à lâcher sa proie, ca fait 2 minutes et j'ai déjà tenté de le saisir un fois, mais il est reparti. Lors de la seconde tentative, gros rush et lâché de perche, surprise en sortie de bouche : elle fait 26 cm. Un beau vif, qui était salement coffré in fine !! Même avec de vilaines marques, un début difficile dans le sceau, elle tiendra sans souci jusqu'au soir. Mission vif, accomplie ! Il est plutôt tard, 20h40, quand Vince et moi mettons le boat à l'eaupour remonter sur 1 km vers un trou, à la recherche de glanes.
Sur le spot, les échos ne se font pas attendre, on pêchera 45 minutes mais on fera face a des poissons curieux mais sans appétit. Plusieurs visites sur vif, sur base d'écho BIEN FAT ! On aura eu de grosse montée d'adré, mais pas de concrétisation.. ARGH. L'ami perche qui s’était retrouvé piqué ce matin, puis dans la gueule d'un broc, les mains d'un débile, puis un sceau, puis au bout d'un FBall, a enfin repris une liberté bien méritée, dans un tout nouveau milieu. On repart donc pour cette descente a vitesse mesurée. PAS LA MOINDRE TAPE sur 1 km de descente. On est allé vite mais rien. Nous cherchions plutôt le pike en bordure, dans les belles strcutures de bois morts.. Un peu desespéré, nous voilà a 100 m de la mise a l'eau. On s'apprête a passer sous un pont. Beaucoup de courant a cette endroit. J'arme un EELS de 27 cm de chez Savage. Je fait un lancé devant la pile de pont, en aval et j'encaisse une belle tape après 2 tour de moulin. 5 minutes après c'est Vince, sur l'aval de l'autre pile qui en rate un. Etrange, je pense d'abord a des petits glane vu le courant, et le fond (2,5m-3m), mais les touches sont pas non plus en coup de fusil. Il est 22h02, on approche du coche. Je fais un lancé droit sous le pont, et laisse bien la ligne se faire emporter par le courant, je travaille le leurre en dent de scie, lentement, près du fond, sanction, touche sympa, ca ne se bat pas trop mais ca semble pas léger non plus, je penche encore pour un petit glane et non, raté, un superbe sandre vient crever la surface.
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Détrompez-vous camarades, cette article ne fera aucunement la pub de cette marque de fringues aux relents féminins.
C'est l'été et qui dit soleil, dit baies, et qui dit baies, dit plein de trucs cool qui font un malheur sur l'ami Chubby. En 4 sessions et 5 heures de pêche, sur 2 cours d'eau et des spots jamais explorés, on fera plus de 60 cyprins avec le knackes Hugo : une grande majorité de 40cm+ et un floppée de 50cm + (une pointe à 61 cm), à la cerise essentiellement (mures et myrtilles ont aussi fait un bon taff). Que d'amusement et de plaisir que cette pêche, souvent à vue, parfois à l'aveugle dans le courant, avec des poissons bien proportionnés souvent hyper combatifs. En UL, ça dépote assez sévèrement. On aura quand même cherché, et été assez malin pour découvrir ces spots et portions de rivières, je l'avoue, gavés de chubs par endroit. Vous l'aurez compris, on a un peu lâché maître Esox pour se rabattre sur des pêches plus light et "presque" plus ludiques. Dans l'entre deux on piquera aussi pas mal de perches, plus de 60 sur 1 h de pêche, avec le Vince cette fois-ci. On attend avec impatience les descentes en float qui vont redevenir possibles sur nos rivières, et nos plans d'eau chouchous qu'on va pouvoir naviguer très prochainement A+ Gardez la pêche. Satané météo, imprévisible ! Orages permanents depuis 10 jours, impossible de se lancer sur des sessions float l'esprit tranquille.. Aujourd'hui ne déroge pas à cette règle, l'imprévisibilité de la météo nous fait abandonner, à Hugo et moi-même, un spot à 1h10 de route. Loin de nous l'envie de faire 2h20 de route pour faire demi-tour ou se faire castagner par la foudre. Dans l'incertitude, on décidera de s'organiser en 2 temps et pas trop loin de notre domicile : chevesnes à la cerise sur un petit cours d'eau en guise apéro, puis descente d'une rivière forrestière, à la recherche de maître Esox.
Arrivés sur la rivière, pas de bonne surprise, l'eau est chocolat, mais tentons le coup, sait-on jamais. Deux poignées de cerises et on se lance. Comme prévu, pêche difficile, j'aurais 4 belles touches, 1 loupée, 1 chub de 30cm au sec. Outre le peu d'activité, il fait une chaleur à mourir, encore plus sous nos waders et en plein cagnard (tiques oblige, c'est ça ou Lyme..) . Je suis au bord de la syncope, en malaise, en crise de tachycardie, ça ne va VRAIMENT pas : j'annonce à Hugo que je vais crever. Soit... On décide à l’unanimité de faire demi tour, Hugo n'est guère mieux dans ces waders.. De retour à la voiture, on aura le plaisir de constater l'état de dégradation de nos sous-vêtements. j'épongerais mon caleçon de transpiration, bon appétit.. Et là .. miracle (et tristesse), un horizon gris, le vent se lève, ça gronde fort. Le corps va mieux mais l'esprit tremble : La situation s'annonce parfaite pour le pike, moins pour le pêcheur. Se balader avec des paratonnerres en mains peut refroidir. Direction un spot non loin, sur une rivière en pleine forêt : Un environnement rêvé : la forêt, une eau turquoise et transparente et quelques oiseaux qui chantent. Arrivés sur le bas du parcours avec les deux voitures, l'orage donne des signes de plus en plus perceptibles et vigoureux, les grondements se font plus resserrés et plus lourds, le vent est généreusement froid. L'hésitation surgit.. 15 mins de discussion : On s'y risque, on s'y risque pas... Le choix est tout fait. Let's go. On met à l'eau à 2 km en amont, je décide de laisser Hugo passer devant, il a essuyé quelques déceptions dernièrement, je souhaite qu'il se rattrape et reprenne gout au lancée de leurre en milieu aqueux. Il enregistrera les premières touches, et les premiers décrochages, son habitude. :) vraiment fou, il en est à 4 brochets loupés déjà, je n'ai pas encore eu la moindre touche. Au moins, il a l'air de tenir le pattern ! On se prendra ensuite une belle saucée qui nous obligera à passer quelques minutes torrides sous les arbres, mais peu ou pas de foudre, on est verni ! La suite sera à l'image du début, quelques temps mort et des loupés pour Hugo. En bref, il ratera les plus jolis, et évidemment, aura la "chance" de sortir les plus frêles (du 55 cm pour ses deux prises). Le mec aura quand même eu 10 touches ! le no-catch ! pratique des plus louables ! De mon côté, 2 pauvres touches : 1 coup de fusil inférable, et un pike pas trop dégueu, qui me ferra l'honneur d'un sacré combat, tout en puissance et en rush. 1 mois ! 1 petit mois sans post de notre part.. Vous avez dû salement vous faire chier, ou vous dire qu'on était morts, happés par une colonie de glanes, ou qu'on avait arrêté la pêche pour se mettre à la pétanque.. Raté... on est toujours présents et fidèles aux spots. Plates excuses donc, je n'ai fait aucun report pour une simple et bonne raison. : beaucoup de demi-sessions, de 1, 2 heures, ou d'autres plus longues mais trop inanimées pour en faire des récits mouvementés. Outre ces éléments factuels, j'avais une flemme de chien... C'est dit. Ce mois de Mai fut très inégal parmi le Knackes, ça devient une habitude.. Vince s'en sort le mieux, mais le bougre a passé plus de temps que les les autres knackes au bord de l'eau (il a un demi-métier que personne ne comprend) et comme souvent, il a su anticiper les bons coups : Dieu seul sait d'ou lui vient ce don. une bonne cinquantaine de brocs pour le monsieur, une petite trentaine pour moi. Hugo n'aura pas abusé sur la cam' non plus, mais comme l'an passé, je le donne gagnant du capot pro 2019 :). Et oui, Hugo se traîne encore mais ils n'est pas encore suffisamment en phase avec la rudesse de dame nature.. Je ne cesse de lui répéter.. On aura finalement touché un peu partout et un peu de tout, en rivière, en étangs, en plan d'eau, en gravière, en piscine, du petit, du moyen, du gros, du beau gosse, de la truite en pagaille, du chevesne, de la perche, du broc.. que dire.. Ah oui.. Ô miracle, je prends 3 sandres depuis le 1 er mai, dont 2 sur la même session, après 2 ans sans en toucher aucun. J'avais complètement oublié à quoi ressemblait une serpillière. A+ Gardez la pêche |
A proposLA KNACKES TEAM (ou l'équipe des knack) et une bande de de 4 joyeux drilles alsaciens passionnés par la nature et la pêche aux leurres, qu'ils pratiquent essentiellement en Float-tube (bouée de plaisance) ou en bateau/yacht. Sillonnant l'Alsace et le monde de spots en spots à la recherche de poissons plus ou moins dentés, ils recherchent essentiellement perches, brochets et silures aux leurres et en catch & release. Assez de garder nos délires et joies halieutiques juste pour nous, nous vous invitons à nous suivre dans nos aventures exotiques et poissonneuses. Gardez la pêche ! Archives
Mai 2019
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